Marketing orienté santé et bien-être : quelles sont les règles de droit à respecter ?

Les professionnels de la santé et du bien-être doivent eux aussi faire connaitre leurs activités et subsister leurs entreprises. À cette fin, ils se servent d’Internet tout comme les autres types d’activités existants. Ils créent des sites web, rejoignent des communautés et interagissent avec leurs patients ou des personnes intéressées via des chats. Seulement, il y a quelques règles de droit à ne pas transgresser si l’on veut s’éviter des pénalisations et continuer à exercer librement.

La collecte d’informations sur les clients potentiels

L’utilisation de données personnelles est encadrée par des règles strictes à suivre à la lettre. Cela vaut aussi pour les autres utilisateurs du webmarketing et pas uniquement pour la profession médicale, santé et bien-être. Summum Agency en tant que spécialiste du webmarketing dans ce secteur connait toutes les lois y afférentes.

Avant de générer des leads, l’entreprise concernée ayant un site web professionnel doit adresser une déclaration à la CNIL. Les blogs et sites personnels ne sont pas concernés. La Commission nationale informatique et des libertés est notamment chargée de réguler les activités de tout le monde sur Internet. Ainsi, il est impératif d’indiquer dans cette déclaration les objectifs de la création de ce type de fichiers, les outils de stockages utilisés et les mesures de protection des données des prospects.

La loi intervient également dans la durée de conservation de ces données. Celle-ci est souvent laissée à l’appréciation du responsable du traitement, mais en matière de prospection commerciale, elle n’excède généralement pas les 3 ans. Ce délai écoulé, le professionnel de la santé se verra dans l’obligation de les supprimer définitivement et de n’en garder aucune copie.

Si une de ces règles n’est pas respectée, le responsable encourt une peine d’emprisonnement de 12 mois et une amende entre 75 000 et 370 000 euros dépendamment du fait qu’il s’agisse d’une personne physique ou morale. Dans ce cas, seul un avocat peut le sortir d’affaire.

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Pas de publicité sur Internet

Les professionnels de la santé et du bien-être n’ont pas le droit de faire de publicité proprement dite sous sa forme la plus pure sur leurs sites web. Ils ne peuvent pas mettre en valeur leurs produits ni leurs services en y ajoutant une touche commerciale.

Par contre, ils sont autorisés à les présenter tels quels dans des fiches et à en expliquer le fonctionnement et le déroulement. Un dentiste par exemple détaille comment se passe une séance de détartrage dans son cabinet sans que ce soit perçu comme de la publicité.

Ces professionnels peuvent également fournir des conseils de santé et bien-être via l’usage de remèdes de grand-mère et de techniques naturelles tout en restant transparents surtout s’ils tiennent un blog. Par transparence, on entend de toujours inviter les internautes à se rendre dans un cabinet physique, car rien ne remplace un suivi médical.

Les outils de webmarketing à éviter

Sur la Toile, il existe des centaines d’outils pour se faire connaitre, partager son activité au grand public et le pousser à consommer. L’encart publicitaire en fait partie. Pourtant, comme il est interdit aux médecins et autres métiers du même secteur de faire de la publicité sur leurs sites, cette option ne leur sert à rien. Son usage peut d’ailleurs entrainer des pénalités de la part des grandes instances d’Internet.

Toujours fournir des informations complètes

Comme la marge de manœuvre pour les professionnels de la santé et du bien-être est assez limitée, il importe de montrer à travers une foule de détails dans la rédaction de leurs fiches leur savoir-faire et l’importance de leurs infrastructures si nécessaire sans inciter explicitement les clients à venir les essayer. En effet, la déontologie veut que le public décide de lui-même. Autrement cela ferait courir des risques à ces établissements vis-à-vis du système juridique français.

L’utilisation d’images

Dans la construction d’un site web en général, le principal intéressé doit uniquement se servir d’images dont il a obtenu les droits ou comme le font la plupart des photos libres de droits. Il en va de même pour celles des patients qu’il souhaite utiliser pour habiller ses différentes pages. Ceux-ci doivent au préalable donner leur aval. Autrement, l’établissement ou le professionnel de la santé outrepasserait le code civil et pénal et pourrait écoper d’indemnités allant jusqu’à 2 000 euros. Dans le cas de photos de célébrités, les charges s’élèvent à 15 000 euros.