GPEC : une entreprise peut-elle y échapper ?

Cela dépend du nombre de salariés. Généralement les entreprises avec 300 employés et plus sont tenues de s’y plier. Cette mesure n’est pas obligatoire pour celles qui en emploient moins. Toutefois si celles-ci en ressentent le besoin, elles bénéficient de plusieurs mesures de soutien. Explication.

GPEC : que dit la loi ?

Evolution carrière entreprise

Avant de rentrer dans le vif du sujet, nous vous proposons de voir ici la définition du GPEC. La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences aide l’entreprise à mieux évoluer face aux différents aléas du marché. Ce dernier conduit parfois les dirigeants à prendre des décisions telles que licencier certains salariés, démanteler un service tout entier ou réformer complètement le système de gestion de l’entreprise.

Les changements divers (organisationnels, technologiques, sociaux, économiques) impactent forcément l’humain. L’augmentation des activités de l’entreprise et le départ en congé de certains employés peuvent par exemple entrainer le recours à l’intérim, des stages, la sous-traitance, des CDD ou encore l’affectation des employés d’une région à une autre, voire d’un pays à un autre.

Les entreprises de dimension communautaire avec 150 salariés et plus sont aussi concernés. Par contre si votre entreprise est plus petite en taille, mais que vous désirez vous lancer dans l’aventure et faire par exemple profiter vos salariés d’une formation Montessori, sachez que vous bénéficierez d’une aide financière de l’Etat dès l’élaboration de votre plan.

GPEC : de quoi s’agit-il ?

Recrutement entreprise

La GPEC est donc une sorte de réunion organisée tous les 3 ans à laquelle les entités importantes de l’entreprise échangent sur plusieurs aspects et notamment l’évolution des métiers. Ses dirigeants en prennent l’initiative. La date où elle se tiendra et l’ordre du jour sont alors définis largement en avance pour que tous les acteurs s’y préparent.

Seront alors abordés dans ces négociations ou accords de branche la gestion des emplois, la répartition des métiers dans l’entreprise entre les hommes et les femmes ainsi que les différentes tranches d’âges (jeunes et moins jeunes). Une fois les mesures d’accompagnement votées, l’entreprise devra s’y conformer et les appliquer pendant la période triennale suivante.

Les mesures prises dans le cadre de la GPEC

Ici, on parle essentiellement de mesures d’accompagnement des différents changements ayant lieu au sein de l’entreprise. La formation continue en fait par exemple partie suite à l’introduction d’un nouveau logiciel de gestion des ressources humaines ou dans la production.

Au milieu de tout cela, la validation des acquis, les bilans de compétence… tout cela coûte de l’argent autant qu’une campagne marketing tournant autour d’objets promotionnels. Le montant de ces frais sera aussi abordé durant les accords de branche.

Durant les trois premières années, un bilan des compétences et des âges dans l’entreprise est réalisé. Les employeurs dispensent des formations pour satisfaire à l’évolution des métiers. Les salariés n’ont qu’à choisir et s’inscrire à partir de leur compte de formation. Si un métier ou une fonction est créé ou se libère par la suite, l’entreprise viendra piocher dans l’effectif interne au lieu de penser à recruter en externe. Cela signifie moins de dépenses et de temps perdu.